Pour la biodiversité, un demi-degré de réchauffement change tout.

Avec + 2 °C, la proportion d’espèces privées de plus de 50 % de leur territoire tombe à 18 % pour les insectes, 16 % pour les plantes et 8 % pour les vertébrés. Avec seulement + 1,5 °C, elle chute à 6 % pour les insectes, 8 % pour les plantes et 4 % pour les vertébrés.

Un simple demi-degré en moins fait donc une très grande différence pour le monde du vivant. Il divise le risque par deux pour les plantes et les animaux vertébrés, et par trois pour les insectes. « Ceux-ci sont vitaux pour les écosystèmes et pour les humains : ils pollinisent les cultures et les fleurs, ils nourrissent les organismes de niveau supérieur… » souligne Rachel Warren.

Le Monde / 17-05-2018 /  Lire l’article …